UNE AUTOMOBILISTE DE CŒUR ?
Il y a exactement un an, je vous racontais mon impression d’avoir rencontré, pendant mes vacances estivales, un touriste qui cacherait une autre vie . Comme moi, quoi !
J’ai l’impression qu’il m’est arrivé récemment d’observer une situation similaire.
Avant hier, lundi, comme chaque matin, j’ai rejoins le parking de ma gare préférée avec ma belle italienne à la carosserie toute brune . Je décide de la garer en marche arrière, autant pour mieux sortir de la place de stationnement que pour partir plus rapidement le soir.
Je l’installe parallèlement à une petite voiture stationnée, elle-aussi, en marche arrière. J’ai le temps, le train n’arrivera que dans dix petites minutes environ. Je peaufine donc ma maneuvre. Voilà, ça y est, je suis content du résultat, je resté garé comme cela.Je tourne la tête sur ma droite. La conductrice du véhicule voisin, encore assise derrière son volant et, surtout, devant son miroir de courtoisie, pose avec application, un bâtonnet de rouge à lèvres pour en améliorer la couleur et l’éclat.
Le journal de 8 heures a commencé, la radio poursuit l’égrenage des infos matinales du jour. Je vais bientôt stopper la diffusion.
Ma voisine vient de terminer sa remise en beauté. Elle sort de sa petite voiture et vérouille les portières avec la clé à télécommande. J’entends le « clac » sec de leur fermeture automatique. Voilà maintenant la femme qui passe devant son capot ! Mais, ce n’est pas le trajet pour rejoindre la gare, me dis-je. Veux-t-elle vérifier la fermeture de toutes les portières, me demandais-je un instant ?
Je l’aperçois alors rapidement. Et mes yeux se posent tout de suite sur un décolleté joliment pigeonnant... Pour autant, elle est brune aux cheveux mi-longs. Elle me semble avoir la quaranataine.
Elle a maintenant dépassé mon véhicule et se dirige, à pas décidés, vers l’entrée (ou plutôt la sortie) du parking. Pourquoi ? Il n’y a rien, par là-bas !
La voilà sortie. Mon regard se pose alors sur l’arrière d’un véhicule gris métallisé, de type petit monospace familial, arrêté au bord de la route. Tout va alors plus vite. Elle ouvre la portière passager et monte s’asseoir au côté du conducteur dont je n’ai même pas le temps de voir la nuque. Le véhicule démarre immédiatement pour stopper, selon moi, un peu longuement au « Stop » suivant, d’autant que, à ce moment-là, l’artère perpendiculaire est vide de circulation.
Qui a-t-elle rejoint ? Son amant ? C’est la seule hypothèse que je formule. Ben oui, quoi (rire) !!! Et j’imagine qu’ils se sont embrassés au « Stop » !
D’ailleurs, n’a-t-elle pas une voiture de couleur jaune, la couleur des cocus ?!