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Les émois de PASCOU
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22 septembre 2009

UN FILM PORNO : LE 1er…

Me rappeler mon premier film porno ? Facile, ça m’a marqué. Me rappeler le titre de mon premier film porno ? Impossible, ça m’a pas marqué. D’ailleurs, vous vous souvenez, vous, du titre de votre premier film porno, hein ?

J’étais étudiant, j’avais 21 ans, j’étais « étranger » dans cette métropole universitaire et j’étais encore puceau. Nous étions un groupe de filles et de garçons du même âge, toutes et tous étudiants, toutes et tous originaire de la « campagne », c’est-à-dire « étranger » par rapport cette ville. Et la quasi totalité était vierge ou puceau. Nous avions fait des copains avec d’autres étudiants originaires de la « campagne » environnante.

A force d’être ensemble et de parler plus ou moins de cul (bon, on bossait et on parlait études, quand même ; et politique aussi !), j’ai vite compris que tel copain avait acheté son dépucelage à une professionnelle qui oeuvrait sur les pavés du vieux centre historique, que tel autre était un vantard de première et que je n’était pas le seul puceau. Ouf !

Les deux premiers allaient voir parfois des films pornos dans les quelques cinémas spécialisés et le disaient. Et oui, je vous parle d’un temps où il n’y avait ni lecteur Dvd, ni Internet, ni téléphone portable d’ailleurs ! Précisément, c’était l’année où Yannick Noah a remporté la finale des Internationaux de France de Roland-Garros… En ce temps-là, le porno, c’était seulement dans les revues ou les bouquins et dans les cinémas spécialisés (qui ont presque tous disparu aujourd’hui).

Donc, curieux que j’étais, un soir, à leur proposition, accompagné d’un quatrième copain tout aussi puceau que moi et tout auss curieux, nous sommes allés voir un de ces films que rien qu’à dire que c’est un film de cul, ça m’excitait (ma curiosité, pas encore ma queue !).

A l’entrée, la caissière n’est pas étonnée de voir entrer quatre jeunes. Tant mieux ! Dans la salle, à peine entrée, une odeur me surprend ; je la définirais comme un mélange de sueur, d’urine et de spreme. Nous voici dans l’ambiance… Dans la salle, que des hommes seuls. Et un couple, un seul. Nous nous installons au deuxième ou troisième rang.

Le noir se fait. Ni pub, ni promo pour d’autres films à sortir. Le film commence. Un homme seul entre et s‘assoie au premier rang.

Sur l’écran, le film se déroule. Rapidement, je m’aperçois que le film est étranger et mal doublé. Je me rappelle d’une première partie en intérieur et d’une seconde dans des dunes. Le scénario ? Ah bon, y en avait un ? Sinon, des pipes, des bites, des chattes, poilues les chattes, commes les bites. Des cunnis ? Je ne me rappelle plus. Des branlettes et des doigtages. Des baises et des fesses, du cru et des cris. Du sperme à gogo. Du vrai, du faux ? Ch’ais pas.

J’ai noté que le spectateur du premier rang et quelques autres, tous des hommes seuls, se sont levés de leur fauteuil très certainement pour aller se branler dans les chiottes dont l’entrée se trouvait en bas à droite du grand écran. Comme eux , mon pote consommateur de putes n’a pu résister et a été se finir au même endroit.

Et moi, me demanderez-vous ? Ben, j’ai bandé, c’est sûr. Je ne suis pas allé me branler dans les chiottes, c’est sûr aussi. J’ai été déçu, c’est certain. Mes deux potes, habitués de ce genre de spectacle, m’ont rassuré : les films français sont bien mieux, ils ont une histoire et ne sont pas doublés. Ouf ! Faudra que j’aille voir, alors.

Quelques temps plus tard, je suis revenu voir. Un film français était programmé. Et là, j’ai apprécié. J’ai apprécié le jeu de jambes, j’ai apprécié le jeu de mains, j’ai apprécié le jeu des lèvres (toutes les paires de lèvres !) de l’actrice que je venais de découvrir : Brigitte Lahaie. A tel point que je la regardais parfois sur Canal dans le film du premier samedi du mois. A l’époque, le cryptage de première génération laissait apercevoir l’image et les scènes. Pour atténuer le brouillage et améliorer ma vision du film, j’utilisais une passoire plane que je secouais devant mes yeux. Si, si, c’était possible !!! Et ça marchait à peu prés ! Marrant comme système, non ?! Bien sûr, de l’autre main, je me branlais. Oui, parce qu’avec Brigitte Lahaie dans la distribution, je bandais du début jusqu’à la fin ! Parfois, je prenais le risque de me masturber jusqu’à l’explosion finale, dans un mouchoir en papier. Oui, un risque, celui de me faire surprendre, puisque j’étais chez moi alors que tout le monde dormais. Ce n’est jamais arrivé. Ouf !

Et depuis, je considère Brigitte Lahaie comme mon initiatrice virtuelle, mon institutrice du cul, celle qui m’a appris la théorie avant de passer à la pratique. D’ailleurs, je me rappelle que mon ex m’a félicité lorsque je lui ai offert mon pucelage. J’avais 32 ans. Elle en avait 39.

PS : Vous venez de lire le billet 69 !


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Commentaires
S
Je me souviens aussi, pas du titre mais du contexte. J'avais 12 ans et on avait regardé un porno en bande. On avait rigolé bêtement pour tenter de cacher notre trouble et notre gêne...<br /> Depuis... hum... il y en a eu des tas mais jamais en entier. Souvent je passe à la casserole avant... rire !
B
penser à acheter une passoire ...<br /> <br /> <br /> (ben oui quoi, ici on pédale pour avoir de l'électricité, alors pour la tv ...)
K
Je crois que pour moi aussi c'était sur Canal, crypté bien sûr...Je ne me souviens ni du titre, ni réellement de l'histoire du film mais je sais qu'à un moment il y a une scène dans une grange et une autre, lesbienne, dans une immense baignoire ;-)
M
Je me rappelle bien du premier film porno regardé à deux avec ma femme, il y a un peu moins d'une dizaine d'année. Pas de son titre par contre. Nous avions bu un chocolat chaud avant de nous installé sur le divan sous une grande couette. C'était un chouette moment.<br /> <br /> Par contre, je ne me souviens pas du tout de mon premier porno. Il faut dire que je l'ai regardé en cachette sur canal, et sans décodeur ou passoire. C'était au début de la chaîne, quand ils passaient des films de Brigitte Lahaie ou du même style. Des images me reviennent, mais je mélange tous ceux que j'ai vus de cette façon.
Les émois de PASCOU
  • ----- Bribes intimes de ma vie de quinqua ... Parfois tristes, parfois gaies, toujours optimistes, toujours réalistes ----- " Seul le battement à l'unisson du sexe et du cœur peut créer l'extase. " Anaïs Nin (Vénus Erotica)
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