VOYEUR, MOI ? NOOOON … (6/6) : en CM2
J’ai mis plusieurs années à comprendre… J’ai mis plusieurs années avant d’avoir l’explication…
Pendant toute ma scolarité à l’école primaire, une fois entrés dans la classe, nous devions attendre, debout, à côté du petit bureau individuel, que l’instituteur nous autorise à nous asseoir. C’était ainsi en cette année de CM2.
En fait, la classe était doublement mixte puisqu’elle comprenait des garçons et des filles répartis entre une vingtaine de CM1 et une dizaine de CM2. Ces derniers étaient installés près des fenêtres. Les bureaux individuels, dont chaque siège était soudé à l’écritoire par un tube central, étaient alignés les uns derrière les autres de sorte à composer une rangée de cinq bureaux. Chaque rangée était espacée d’environ un demi-mètre. Les filles de CM2 occupaient les quatre premiers bureaux, près du tableau mobile. Pour ma part, j’occupais le troisième, celui du milieu. J’étais donc installé derrière la deuxième fille de la première rangée (en commençant par la fenêtre).
Catherine, elle, était la « chef de file » de la deuxième rangée. Elle habitait près de chez moi, je la voyais donc tous les jours ou presque. A douze ans, son corps avait déjà de jolies formes : je me rappelle ses seins naissants mis souvent en valeur par quelques décolletés et les courbes de ses jolies jambes parfois dénudées. Elle avait de longs cheveux dont j’ai malheureusement oublié la couleur. Parmi les garçons plus âgés, elle était connue pour apprécier les baisers voluptueux…
Ce jour-là, debouts près de nos bureaux, nous attendions l’autorisation de poser nos séants sur les sièges. Comme habituellement, nous discutions librement, à voix basse néanmoins, dans l’attente que l’instituteur ait terminé son dialogue avec sa collègue de la classe voisine.
Mon regard s’est alors porté vers Catherine. A moins qu’un copain installé derrière moi ne m’y ait aidé ! Il faut dire que les enseignants avaient l’habitude de réserver les derniers rangs, ceux du fond de la classe, aux élèves les moins doués, ceux avec qui je passais presque tous mes temps libres du soir, du mercredi, des fins de semaine et des vacances scolaires !
Je voyais donc Catherine, elle aussi debout. Catherine qui se frottait l’entre-jambe contre le coin arrondi du bureau… Lentement… Doucement… De bas en haut. Ou de gauche à droite. A moins que ce ne fut d’un mouvement circulaire. Oui, Catherine se masturbait là, devant nous. Catherine se masturbait devant moi, peut-être même sans s’en rendre compte, envahie par les remous encontrolables de sa nouvelle sexualité, de sa sexualité de femme en éclosion, telle une coquille d’œuf qui s’ouvre et ne pourra plus jamais se refermer. Exhibitioniste involontaire, elle était pour moi. Moi qui ne comprenais pas. Moi qui ne savais pas qu’une fille pouvait se masturber. Moi qui, pourtant de mon côté, savait faire des mouvements de va-et-vient sur mon sexe pour irradier mon corps de plaisir. Mais moi qui étais encore trop jeune pour éjaculer.
Eh bien moi, ce jour-là, à ce moment-là, je voyais Catherine se frotter l’entre-jambe contre le coin arrondi du bureau. Et je ne savais pas pourquoi elle le faisait. Première vision d’une masturbation féminine.
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Vous pouvez retrouver mes précédentes histoires vécues de voyeurisme dans la liste ci-dessous :
VOYEUR, MOI ? NOOOON … (1/6) : la boite d’en face ;
VOYEUR, MOI ? NOOOON … (2/6) : l’immeuble voisin (1ère partie) ;
VOYEUR, MOI ? NOOOON … (3/6) : l’immeuble voisin (2ème partie) ;
VOYEUR, MOI ? NOOOON … (4/6) : Vichy ;
VOYEUR, MOI ? NOOOON … (5/6) : dans le métro.